Approches thérapeutiques : la psychologie analytique sur base méditative
Mon approche thérapeutique est de l’ordre de la psychologie analytique et transformationnelle réalisée par un accueil global, donc holistique, de chaque personne. L’Être Thérapeute que je suis devenue (à la suite de longues années de travail intérieur introspectif) a pu être accompagnée antérieurement d’un guide, un accompagnant-thérapeute, qui m’a menée vers cette approche de la profondeur de soi.
En retrait, en introspection… en méditation !
Il y a plus de 2000 ans, les thérapeutès d’Alexandrie, femmes ou hommes, menaient une vie d’ascèse loin des agitations du monde. Le silence et la solitude étaient leur quotidien tout en étudiant les textes sacrés et en se consacrant à la quête de l’Être.
À la manière des thérapeutès d’Alexandrie, je me mets en « retrait », en introspection, en méditation, pour toujours aller plus loin, plus en profondeur, plus en intériorité, en ancrage.
Alliant et alternant des moments de silence complet et de solitude, et des moments d’hospitalité, d’accueil et d’attention envers tout être en souffrance psychosomatique, le cœur de mon travail ne s’arrête pas aux portes de mon cabinet. Il perdure intérieurement et m’accompagne à chaque moment.
Du travail intérieur du thérapeute naît la guérison de son patient.
Méditante de longue date, j’ai gagné en sérénité et ma propre vie a gagné en équilibre et en présence. Du silence naît la parole, du silence du thérapeute, naît la parole du consultant, de la parole du consultant naît la transformation.
En quelque sorte, les thérapeutès d’Alexandrie étaient proches de la Psychologie des Profondeurs (qui a émergé au XXe siècle) et selon moi, plus proche de Carl Gustav Jung. Ainsi, chaque personne est invitée à cheminer vers la connaissance de Soi et peut se permettre de sortir enfin de ses enfermements mentaux, pour retrouver sa liberté intérieure.
Ce chemin s’appuie sur ses propres ressources internes, qui laissent émerger un espace intérieur rassurant. Cette posture permet ensuite de travailler sur les difficultés du quotidien, sans aller directement visiter les traumas ou difficultés de la vie.
En effet, il est désormais admis que nos schémas et diverses répétitions de vie, plongent leurs racines au plus profond de notre inconscient.
Or, faire revivre volontairement un événement traumatisant demeure la source d’une protection inconsciente de notre psyché (ensemble du fonctionnement de notre esprit et des phénomènes vécus).
Qui a réellement le désir de parler d’un passé, alors même que nos images internes tournent en boucle dans notre esprit ?
Les sciences cognitives nous indiquent que nous subissons environ 80 000 pensées par jour, y compris la nuit. Comme si cela ne suffisait pas, ces 80 000 pensées sont constituées à 90 % de pensées négatives.
Nous sommes donc les pires tortionnaires de notre psyché, nous infligeant encore et encore les pires sévices, sévices que ne nous infligeraient pas nos « pires ennemis ».
La voie royale demeure donc dans l’approche indirecte du malaise psychique ou des somatisations.
Je vous propose plusieurs approches thérapeutiques qui s’interpénètrent et se complètent, approches qui consistent à atteindre ce « lâcher prise » du mental. La plasticité de notre cerveau nous permet de « créer » de nouveaux chemins neuronaux, au détriment des chemins neuronaux antérieurs.
Peu à peu, l’esprit devient de plus en plus « clair et lumineux », plus lucide. Nous devenons une meilleure personne pour soi et tournons un regard plus profond sur notre entourage. Nos rêves deviennent plus tranquilles, nulle difficulté lors de nos nuits et nos réveils sont apaisés. La journée n’est plus engluée d’ombres nocturnes. Les évènements antérieurs restent inchangés certes, toutefois, ce qui importe est le regard que nous portons sur ces événements et comment nous nous positionnons face à la vie, désormais. Le sens de ce que nous avons traversé émerge et notre regard sur la vie laisse naître une nouvelle créativité.
Ici se manifeste la joie d’Être et simplement, de devenir Soi.